La création.
En 1940, le premier centre d’instruction sur les radars est créé à Montpellier au 28ième Régiment du Génie. Mais l’occupation du Sud de la France entraîne la dissolution de cet établissement.
Le 1er juin 1942, l’Arme des Transmissions est créée et en 1943 une mission inter-armées est mise sur pied en Afrique du Nord sous les ordres du Lieutenant colonel LEON des Transmissions. La mission se rend aux Etats-Unis d’août à décembre 1943. En février 1944, l’Armée de Terre crée à ZERALDA le Centre Annexe d’Instruction de Détection (C.A.I.D.). C’est le premier cours technique destiné au personnel chargé de l’entretien et de la réparation des radars, avec du matériel strictement américain. Le Centre dépend des Forces Terrestres Antiaériennes de l’Artillerie (F.T.A.) mais la direction technique incombe aux Transmissions.
La Guerre terminée, il est transféré à l’Ecole d’Application des Transmissions (EAT) de Montargis en 1945 pour devenir la Section de Détection Electromagnétique sous les ordres du Lieutenant–colonel BAISSAC. Du matériel britannique s’ajoute aux moyens d’instruction et ce sont des officiers de sa Majesté qui aident à l’instruction.
En septembre 1946, un détachement se rend à Pontoise et s’installe au quartier BOSSUT, malheureusement fortement dégradé. La section DEM devient le Centre d’Instruction Technique de Détection Electromagnétique (CIT/DEM) le 2 octobre et rejoint Pontoise le 16 octobre.
L’instruction débute le 15 septembre 1946 pour 54 élèves.

La mission.
Le CIT/DEM a pour mission de former des personnels civils et militaires de tout grade qui doivent assurer l’entretien et le dépannage des radars.
A cette époque, les exploitants sont formés par l’artillerie, unique détentrice de radars. L’Arme et le Service des Transmissions assurent les dotations, l’entretien et le dépannage.
Pour remplir sa mission, le centre comprend une direction des études, un service technique et des services administratifs, soit une centaine de personnes et quatre-vingt véhicules.

Les évolutions
L’effectif permanent en 1949 est de 80 officiers et 120 sous-officiers.

La formation dispensée est de grande qualité et plusieurs anciens stagiaires se reconvertiront dans l’industrie électronique et les centres de recherche. Le CIT/DEM participera d’ailleurs à de nombreuses expérimentations au profit de la section technique de l’Armée, du Centre National d’Etudes des Télécommunications et de la Météorologie Nationale.

Au début des années 50, l’électronique apparaît dans les appareils de télécommunication, générant un besoin en spécialistes. Pour répondre à cette demande, le CIT/DEM est alors dissout pour donner naissance à l’Ecole Supérieure Technique des Transmissions (ESTT) le 1er octobre 1956.

L’insigne.

Rondache azur clair bordée d’une roue dentée au centre des cercles concentrique de sable au milieu d’or, chargé en cœur d’un tau d’azur et d’une chauve-souris de sable, en chef les signes »CIT » d’argent et en pointe « DEM » du même. Homologué le 3 octobre 1947 sous le numéro 553

Les commandants du CAID

Les commandants du CIT/DEM.